Une analyse des défis locaux et globaux

Dans sa récente chronique, publiée dans le quotidien 24 Heures, Bernard Nicod, fondateur du Groupe Bernard Nicod, partage sa vision sur les défis auxquels la Suisse est confrontée. À travers une réflexion lucide et engagée, il invite à un retour aux valeurs fondamentales qui ont forgé l’identité et la prospérité helvétiques.

Lausanne : entre déclin et potentiel inexploité

Capitale olympique et siège de prestigieuses institutions comme l’EPFL et l’UNIL, Lausanne est pourtant décrite comme une ville en perte de vitalité. Bernard Nicod pointe du doigt l’abandon progressif de la rue de Bourg, autrefois symbole d’élégance commerciale, aujourd’hui désertée par ses enseignes emblématiques.

« La mobilité est devenue un cauchemar, l’insécurité augmente, et la Ville impose des règles rigides, comme la généralisation du 30 km/h, sans tenir compte des besoins des habitants. »

Un diagnostic qui souligne un manque de cohérence dans les politiques locales, impactant autant les habitants que les commerçants. Pourtant, Bernard Nicod rappelle que Lausanne dispose encore des ressources nécessaires pour inverser la tendance.

Vaud : un canton alourdi par sa fiscalité

En élargissant son analyse, Bernard Nicod s’attarde sur le canton de Vaud, qu’il décrit comme souffrant d’une politique fiscale écrasante en évoquant de nombreuses entreprises et grandes fortunes ayant déjà quitté la région, fragilisant son économie. Il insiste sur l’importance d’une gestion équilibrée des ressources publiques, tout en priorisant les besoins locaux. Pour Bernard Nicod, la clé réside dans une gouvernance claire et proactive, capable d’alléger les contraintes tout en favorisant l’innovation et l’attractivité.

La Suisse : un modèle à réinventer

Plus largement, Bernard Nicod analyse les défis structurels auxquels la Suisse doit faire face. Longtemps admirée pour sa neutralité et son indépendance, la Suisse semble s’éloigner de ces valeurs. Sous pression européenne, elle perdrait de sa compétitivité et de son identité.

« La neutralité était autrefois un pilier de notre prospérité. En la diluant, nous mettons en péril notre stabilité économique et notre image internationale. »

Il critique également une transition écologique perçue comme punitive, menaçant les agriculteurs et alourdissant les processus bureaucratiques.

L’Europe : un partenaire sous tension

Bernard Nicod s’inquiète également des déséquilibres au sein de l’Union européenne et notamment les objectifs industriels irréalistes et la dépendance accrue à des puissances extérieures, notamment la Chine qui exposent l’Europe à des fragilités majeures.

Revenir aux valeurs essentielles

Malgré ce tableau préoccupant, Bernard Nicod voit dans les crises actuelles une opportunité de renaissance pour la Suisse. Il propose un retour aux fondamentaux : la rigueur, l’innovation et la collaboration. Ce sont ces valeurs, selon lui, qui permettront de redonner à la Suisse son rôle de modèle en matière de résilience et de durabilité.

« Il ne s’agit pas d’en faire plus, mais de le faire mieux, ensemble. »

Une réflexion qui invite à l’action

À travers cette prise de parole, Bernard Nicod ne se limite pas à un constat, mais appelle à une action collective. En tant que leader visionnaire et acteur de premier plan dans l’immobilier, il démontre que les défis, aussi complexes soient-ils, peuvent être surmontés avec une vision claire et un engagement commun.

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